L’invitation de Gims à ne plus lui souhaiter bonne année remonte à plusieurs mois et avait fait un énorme scandale médiatique en janvier.

Le membre de la Sexion D’assaut, qui met tout en œuvre pour promouvoir son prochain album dont la sortie est prévue pour le 2 décembre 2022, est revenu sur diverses polémiques de sa carrière en faisant son mea culpa à propos de cette affaire.

Gims s’explique sur ses erreurs passées

L’affaire a commencé en janvier 2022 suite au partage d’une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle on pouvait voir le chanteur demander aux musulmans de ne pas fêter le Nouvel An et à ses fans d’arrêter de lui envoyer des messages lui souhaitant une bonne année.

Warano a déclaré qu’il ne répondait jamais aux souhaits du Nouvel An et qu’il ne supportait pas de recevoir des messages à ce propos les mois de janvier et février chaque année.

La vidéo avait suscité le débat sur les réseaux sociaux et les plateaux télé et beaucoup se sont indignés des propos du mari de Demdem, notamment Valérie Pécresse et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Lors d’un passage sur la radio RTL dans le cadre de la promotion de son nouveau projet, Gims est revenu sur les scandales de sa carrière, avouant qu’il avait commis pas mal d’erreurs en parlant de son nouveau single « Maintenant ».

Gims fait son mea culpa à propos de l’affaire de la bonne année

Gims a révélé que ce nouveau morceau, premier extrait de son prochain opus, est sa façon d’assumer ses erreurs, assurant qu’il fait des erreurs et des mauvais choix comme tout le monde et qu’il continue à avancer.

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Dans cet échange avec le journaliste, Gims s’est défendu en expliquant qu’il n’y a pas de cours ou de formation pour devenir une célébrité, et qu’il apprenait au fur et à mesure, mais qu’il faisait aussi des erreurs dans son cheminement.

« C’est vraiment ma vie quoi. Mais il y a moyen de s’y retrouver pour n’importe qui parce qu’on peut le convertir sur toute sorte de vie, de taf », a-t-il déclaré sans mentionner directement l’affaire de la nouvelle année en sous-entendant que le titre « Maintenant » était sa manière de demander des excuses.

L’auteur de « Bella » termine en déclarant qu’il n’est pas un politicien, mais juste un artiste et surtout un être humain. Il reconnait aussi qu’il est désormais plus mature et qu’il a une plus grande facilité à s’excuser qu’auparavant.

Cependant, Meugi assume ses responsabilités et tente de faire taire les critiques « Je suis censé avoir compris pas mal de choses. J’ai des comptes à rendre. Je pense que l’artiste sera toujours responsable, ça ne va pas dans l’autre sens ».